Ce qui m’a poussée à franchir le pas
Jusqu’en 2019 je n’avais absolument jamais eu envie de faire un voyage solo où que ce soit. Le fait est que quand on est rentrés de notre voyage au long cours avec notre chat, ça a été pour moi une expérience si intense qui avait confirmé ce « truc » que je ressentais pour les voyages, que j’ai décidé que désormais je voyagerais plus régulièrement qu’avant ce voyage. Avant ce voyage, je ne voyageais que tous les deux ans à l’étranger (entre 1 et 2 semaines) et je bougeais en France plusieurs fois par an. Je pensais qu’il suffisait simplement que je le décide pour que cela se produise. Pendant un an j’ai eu plusieurs opportunités de voyager qui sont toutes tombées à l’eau. Résultat, j’ai décidé que j’allais me lancer dans le voyage solo pour réaliser mes envies de voyages sans dépendre des autres.
Pas si simple quand on est une trouillarde qui a soif d’aventures !
Je voulais voyager dans un pays dont je sais parler la langue. Ce serait donc soit un pays anglophone soit un pays hispanophone. Comme je parlais mieux espagnol qu’anglais et qu’il y avait encore plein d’endroits en Espagne qui figuraient sur ma bucket list, j’ai décidé d’aller à Grenade. C’était une ville que je rêvais de découvrir suite à la lecture d’un livre de Victoria Hislop. Comme j’avais vraiment envie d’y aller et que j’ai quelque chose de particulier avec l’espagnol c’était normal finalement que mon premier voyage solo ait lieu là-bas. J’ai donc cherché des vols et un logement mais au moment de réserver, gros blocage, c’était impossible, j’avais trop peur. Là encore je pensais que prendre la décision suffirait mais pas du tout. Ce qu’il faut savoir c’est que je suis une peureuse qui aime l’aventure. Ouais… je sais… Les envies d’aventure sont donc là mais au moment de passer à l’action mes peurs me freinent. Ça faisait pourtant quelques mois que je me préparais psychologiquement (avant même que tous mes plans tombent à l’eau et plutôt en pensant qu’il allait falloir que je voyage seule pour assouvir mes grandes envies de voyage en plus de voyager avec d’autres personnes) en parlant avec des personnes de mon entourage qui ont déjà voyagé seul(e), en regardant des vidéos et en lisant des articles sur le sujet. En fait, j’avais choisi une destination qui nécessitait de prendre des transports en commun pour aller jusqu’à l’aéroport car je ne voulais pas déranger des personnes de mon entourage pour m’y emmener (allez savoir pourquoi, c’était peut-être de l’auto-sabotage dès le début !) et qu’ensuite il fallait prendre deux avions et ce sont tous ces transports et le timing serré qui m’a énormément stressée. J’ai donc regardé d’autres destinations pour au moins avoir un vol direct ou pour partir d’un autre aéroport mais ces destinations ne me disaient pas autant. De toute façon j’avais une autre peur, indescriptible en lien avec le fait que ce n’est pas ma langue ni mon pays et que je serai seule. J’avais peur qu’il m’arrive je ne sais quoi. J’ai attendu quelques semaines et j’ai retenté de réserver mes vols et mon logement, j’étais toujours bloquée. J’étais dégoûtée !
Voyager solo en France c’est quand même voyager solo, non ?!
Je voulais tellement partir que finalement, un soir où je tergiversais encore pendant 107 ans, j’ai décidé de partir en France seule trois jours plus tard. Alors là pour le coup je n’étais pas stressée pour m’y prendre au tout dernier moment comme ça. L’envie d’aventure l’a emporté. Ça arrive des fois. Et heureusement sinon je n’aurais pas fait mon voyage au long cours avec mon copain et mon chat par exemple ! J’avais déjà fait des recherches en ce sens au cas où et au départ j’avais choisi Bordeaux. Malheureusement, suite à des intempéries je ne pouvais m’y rendre par le train comme je le souhaitais. Je ne voulais pas prendre un avion pour aller en France donc j’ai décidé d’aller à Lyon. J’avais entendu du bien de cette ville à plusieurs reprises en l’espace de quelques mois donc ça a piqué ma curiosité. Avant, je n’avais jamais eu envie d’y mettre les pieds. Même si c’était la France et pour une courte durée (du vendredi après-midi au lundi matin) c’était quand même mon premier voyage solo. J’avais déjà fait des séjours seule dans mon ancien lieu de vie pour voir des amis mais voilà il y avait des gens que je connaissais et ça fait toute la différence. Là, j’allais dans une grande ville toute seule sans y connaître personne et je devais me débrouiller pour me repérer alors que je n’ai aucun sens de l’orientation. Ça n’avait rien à voir. Mon tout premier voyage solo allait avoir lieu ! Ce n’était donc pas du tout un rêve ni même une envie à la base mais la frustration accumulée pendant des mois à cause de plans voyages qui ne cessaient de tomber à l’eau m’a poussée à franchir le pas. En fait, ça s’est rapidement décidé car ma dernière déception avait eu lieu en septembre ou octobre et j’ai fait ce voyage en novembre. Je voulais le faire vite vite avant la fin de l’année (2019). Le but c’était de voir si ça me plaisait et si je n’avais pas trop peur. Mon plan c’était de partir en décembre à Grenade pour mon deuxième voyage solo et premier voyage solo à l’étranger. Ce premier voyage solo était donc une sorte de test. J’espérais fort fort fort que cela soit une réussite pour ne plus dépendre de personne pour satisfaire ma soif de voyages.
Plusieurs personnes de mon entourage n’ont pas trop compris que je parte seule. Certains proches me disaient qu’ils auraient trop peur à ma place. D’autres n’ont rien trouvé d’anormal à cela et certains ont trouvé ça cool. Suite à ces réactions je me suis quand même dit que j’étais en train de faire un truc mais que je n’étais pas trop sûre du résultat…
Pourquoi à mon arrivée j’ai pensé « qu’est-ce qui m’a pris de faire ça ? »
J’ai pris un train puis un autre et le trajet a duré environ 6-7h. J’étais excitée comme quand je voyage sans être seule, c’était un bon début. Par contre, j’ai été malade pendant le voyage je pense que la peur de l’inconnu y était pour quelque chose. Une fois arrivée à la gare et surtout lorsque j’en suis sortie je me suis demandé ce que j’étais en train de faire. Là, d’un coup je ne me suis plus comprise. C’était vraiment une grande ville en fait euh je ne m’attendais pas à ça : tous ces gens, ce trafic, ces groupes qui s’agressent devant la gare. Olala qu’est-ce que j’étais en train de faire, n’importe quoi ! J’ai voulu me débrouiller seule j’ai acheté mon abonnement de transports et je me suis mise en quête d’un petit resto que je voulais tester avant de prendre le bus pour rejoindre mon appart’ Airbnb. Sur le papier ça semblait bien comme plan, dans ma tête ça semblait cool mais en vrai pas du tout. J’ai erré dans des rues plus ou moins safe avec mon Google Maps pour me diriger et je m’enfonçais je ne sais où. Tout ça pour finalement trouver le fameux resto mais qui se trouvait être fermé, en trouver un autre que je voulais tester aussi mais qui ne me disait plus une fois arrivée devant et faire demi-tour pour me mettre en quête d’un bus, chose qui aurait été plus simple devant la gare où il y avait une tonne de bus… Mais j’avais la flemme de me retaper tout le trajet que je venais juste de faire. Finalement j’ai eu de la chance (c’est bien le mot car j’avais même du mal avec la map des transports!) car je suis tombée sur un arrêt où passait un bus qui allait vers mon appart. Je me sentais tellement paumée et je me suis encore demandé ce que je faisais là… Vraiment, j’ai ressenti que ce séjour allait être trèèèès looonnng! Je me suis peu à peu rappelé mon non sens de l’orientation, chose que j’avais totalement occultée en me lançant dans cette aventure, forcément. En fait, j’avais zappé un léger détail : ok j’avais fait un voyage de 4 mois et demi mais c’était mon copain le GPS, pas moi. Le peu de fois qu’il m’a chargée de nous diriger en voyage ce n’était pas trop ça et ça m’énervait d’ailleurs. Une fois en Suède, au beau milieu d’une place enneigée il m’a dit « maintenant tu nous ramènes à l’hôtel ». C’était un trajet qu’on avait fait plein de fois mais pour moi c’était limite mission impossible. Finalement, je me suis rappelé certains repères : on rentre dans le centre commercial, on passe devant le magasin de leggins et on sort devant la vitrine où il y a tel objet. Non mais qui fait ça sérieux ?! J’étais dans la bonne direction mais une fois sortis du centre commercial tout se ressemblait pour moi donc ma mission s’est arrêtée là et mon copain a pris le relais. Bon ça c’était quand on n’avait pas encore de smartphone maintenant c’est moins pire. Bref. Quand j’ai trouvé mon appart, j’ai décidé de ne plus le quitter alors que c’était à peine le début d’après-midi et que j’aurais donc pu faire une première découverte de la ville. J’avais eu ma dose d’émotions pour la journée, je voulais juste faire des courses, faire mon planning des deux jours à venir, point barre. J’étais contente d’avoir trouvé un appart’ Airbnb qui se trouvait dans un immeuble où il n’y avait que des appartements Airbnb et une réception à l’entrée. Ça faisait plus hôtel et ça me convenait parfaitement niveau sécurité. Quand j’allais dans mon ancienne ville que je connaissais j’allais dans des appart’ Airbnb lambda mais là j’avais davantage d’appréhension donc c’était parfait tant pour le budget que pour le sentiment d’être plus en sécurité.
Quand on aime voyager, on aime voyager solo !
Le lendemain, je me suis levée tôt pour découvrir Fourvière et la vieille ville, j’avais hâte ! Ça commençait mal car une fois sortie de l’immeuble je tournais un peu en rond avec mon GPS car la géolocalisation mettait du temps à m’indiquer dans quel sens j’allais et comme je comptais uniquement là-dessus étant donné mon grand sens de l’orientation… J’ai fini par me diriger dans le bon sens et j’ai même réussi à ne pas me tromper de métro, un exploit, la journée commençait bien ! J’ai adoré la cathédrale de Fourvière, elle est vraiment magnifique. Par contre, il n’y avait que des gens à plusieurs autour de moi et moi j’étais seule, c’était plutôt désagréable. Mais voilà avais-je le choix ? Mon copain ne voulait plus bouger pour le moment et ça tombait à l’eau avec les autres personnes de mon entourage. Du coup, j’ai essayé d’accepter la situation et la ville était tellement belle que je me suis sentie comme quand je voyage avec quelqu’un niveau nouveauté, aventure, intensité de l’expérience. Je ne pensais pas être dépaysée en France mais si ! Il faisait tellement plus froid à Lyon en novembre par rapport à l’endroit où j’habitais que j’avais vraiment l’impression d’être loin. J’avais décidé de manger dans un resto le midi. Dans ma tête, c’était normal et ça serait une formalité. J’avais bien une amie qui m’avait dit que lors de son premier voyage solo elle n’avait pas osé manger au resto mais moi je n’avais pas ressenti d’appréhension en m’imaginant aller au resto seule. Surtout que j’adore découvrir de nouvelles spécialités culinaires et que je suis très gourmande. Une fois arrivée devant le resto j’ai quand même mis un temps à me décider à rentrer puis je l’ai fait. Olala c’était super désagréable ! J’ai vite mangé mon plat et suis partie. J’étais gênée d’être seule en fait, j’avais l’impression d’être un ovni, que les gens me regardaient, que les serveurs se demandaient pourquoi je mangeais seule. Pourtant, je vois toujours des gens seuls quand je vais au resto et moi je ne les juge absolument pas. Du coup, je ne sais pas s’il y avait du vrai dans mon ressenti mais je n’ai pas aimé l’expérience. Heureusement que mes ravioles au Saint-Marcellin étaient top ! Du coup je me suis dit que tant pis le lendemain midi je ne pourrai pas me faire un resto mais qu’il faudrait que je trouve un fast-food ou une boulangerie. J’ai adoré arpenter les rues du Vieux-Lyon. Je suivais un guide trouvé sur Internet, c’était trop bien et les traboules une totale découverte ! Quand je voyage j’adore découvrir les spécialités du lieu que je découvre donc c’est tout naturellement que j’ai acheté plein de trucs aux pralines ainsi que d’autres spécialités à rapporter à mes proches et en souvenir pour moi (chocolat, panettone, sablés et nougat aux pralines, coussins de Lyon, etc.), que je me suis pris un cookie à la praline pour le goûter et que j’ai choisi une focaccia aux pralines pour le dessert du soir. Comme la nuit tombait autour de 17h, en bonne peureuse qui se respecte, je faisais en sorte d’avoir terminé ma visite vers 16h le temps de rentrer avant la nuit. Ça me suffisait car je partais vers 9h le matin. J’étais trop contente en rentrant à l’appartement de me retrouver avec moi-même (encore !), de regarder des trucs que je ne regarde jamais à la télé, de donner des nouvelles à mes proches, de prévoir le programme du lendemain, de regarder mes photos, etc. Je retrouvais ce sentiment d’excitation quand je voyage et cette indépendance que j’aime bien quand je séjourne seule (mais en voyant des amis la journée) dans mon ancienne ville.
Le lendemain, j’ai appris de mes erreurs, je n’ai plus tourné en rond en sortant de l’immeuble et je n’ai pas mangé seule au resto. Par contre, je me suis retrouvée seule dans un quartier bizarre en suivant mon guide, je n’ai pas trop aimé hein ! Je ne sais pas si ça vous le fait mais le deuxième jour pendant un court séjour est souvent moins bien que le premier. C’est normal car on prévoit de découvrir les plus jolis coins le premier jour (par peur de rater quelque chose d’incontournable pour ma part) et le second on fait ce qui reste et c’est forcément moins whaou. Eh bien, ça me l’a fait à Lyon. Non pas que ce que j’avais décidé de visiter le deuxième jour n’était pas joli ou intéressant mais ça ne pouvait tout simplement pas rivaliser avec les découvertes du premier jour tellement j’en avais pris plein les mirettes ! J’avais choisi de découvrir la Croix-Rousse le matin et de me promener dans le parc de la Tête d’Or l’après-midi. J’avais hésité avec deux musées. C’est court en fait deux jours ! La météo a été mauvaise donc je n’ai pas bien profité de ma matinée à cause de la pluie et j’ai changé mes plans pour l’après-midi. Après une pause déjeuner dans un fast-food végétarien où je ne me suis pas du tout sentie mal à l’aise même si j’étais SEULE, j’ai décidé de visiter le Musée des Beaux-Arts car j’aime bien l’art. J’ai bien fait, c’était vraiment sympa ! Je pense qu’en plus c’est plus approprié seul qu’une promenade dans un parc où j’allais encore voir plein de gens en groupes.
Conseils aux trouillard(e)s comme moi pour un premier voyage solo
-choisir une destination proche (France, Europe)
-choisir une destination où on parle la langue
-partir 2-3 jours
-choisir un logement rassurant (bien se renseigner sur le quartier, bien lire les commentaires sur Airbnb ou choisir un hôtel bien noté)
-se renseigner en avance sur les transports pour se rendre dans le logement
-prendre une powerbank pour avoir toujours de la batterie sur son portable (qui se décharge beaucoup quand on utilise la géolocalisation)
-se renseigner un minimum sur les choses à faire
-donner l’adresse où on loge à un proche
-ne pas aller au-delà de ses limites en termes de sécurité
-profiter !
Bilan de mon premier voyage solo
Ce premier voyage solo en France a été une réussite. Je ne m’attendais à rien et voulais juste étancher ma soif d’aventure au départ. Je ne pensais pas retrouver les sensations d’un voyage à plusieurs. Cela me confirme encore ce truc que je ressens quand je voyage. Je me sens tellement enthousiaste et vivante. Peu de choses dans la vie me font me sentir comme ça. J’avais choisi une grande ville pour me sentir capable d’aller à Grenade ensuite. Il fallait donc que ce soit de taille similaire. J’avais hésité à aller à Aix-en-Provence mais c’était trop petit pour savoir si j’allais être capable d’aller à Grenade ensuite. Une fois rentrée, il aurait été logique que je programme mon voyage à Grenade et clique enfin sur ce bouton « réserver » ! Eh bien, non ! … Je m’y suis mal prise. Pourtant, mon plan était bien rodé : tester d’abord le voyage solo en France pour ensuite pouvoir aller seule à Grenade deux mois plus tard. C’était plutôt pas mal. En fait, une fois rentrée chez moi, j’avais eu ma dose d’émotions pour les mois à venir et décembre était bien trop proche de novembre pour que je me lance dans une telle aventure. Le côté cool c’est que j’avais eu ma dose d’aventure et n’étais plus frustrée. Le côté moins cool c’est que je ne suis pas allée à l’étranger en 2019 (à part une journée à Bruges) alors que j’avais dit que je voulais voyager plus régulièrement qu’une fois tous les deux ans. Le côté encore moins cool, mais que j’ignorais à ce moment-là, c’est qu’en faisant cela je laissais passer ma seule occasion, avant un moment, de voyager à l’étranger dans des conditions normales voire de voyager à l’étranger tout court car une pandémie allait surgir quelques semaines plus tard…
Et vous, avez-vous tenté le voyage solo ou aimeriez-vous tenter l’expérience ? Si oui, où avez-vous voyagé ou bien où souhaiteriez-vous aller ?
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N’hésitez pas à me rejoindre sur ma page Facebook et mon compte Instagram pour être informé de la parution de mes nouveaux articles ! Je ne suis absolument pas une blogueuse pro et comme faire la promotion de mon blog n’est pas ma priorité on n’est vraiment pas nombreux … 😅 Mais si je ne veux pas juste écrire un blog pour tante Colette et moi-même il faut que je m’y mette et là je fais un petit pas ! 😊
Coucou,
Merci pour cet article où je me retrouve pas mal.
Je suis déjà partie seule, pour marcher ( en suivant un gr, même souci d’orientation que toi !!) Une première fois 9 jours puis 28 jours. Ça s’est bien passé car il suffisait de marcher. Sans trop se poser de question.
Mon principal frein dans le « partir toute seule » c’est vraiment la prise de décision : quoi faire, quoi visiter, où manger. Et dans les grandes villes, il y a trop de choix à faire pour moi. J’aimerais « le meilleur restau » les trucs les plus sympa à faire, un souci de « rentabiliser » au maximum qui bloque mes prises de décisions et m’empêche de profiter. Je te remercie pour les réflexions et prise de conscience qu’ont nourri ton article.
Et te souhaite plein de beaux voyages pour la suite !
Coucou Léonie, merci beaucoup pour ton commentaire. Whaou 28 jours !!! Eh bien inversement, moi je ne pourrais pas partir seule dans la nature comme tu l’as fait ! Je me sens bien plus en sécurité dans une ville. Ceci dit, je comprends ton stress de choisir et ta peur de passer à côté quelque chose. J’ai ressenti cette peur à un moment de mon voyage au long cours : dans l’une des destinations on est passés à côté de plusieurs choses car c’était mal desservi en transports en commun et suite à cela j’ai eu peur dans les destinations suivantes de passer à côté de quelque chose une fois de plus et je ressentais une pression qui m’a poussée à décortiquer les guides touristiques et à faire des plannings. Heureusement, deux trois destinations plus tard ça m’est passé ! Peut-être que tu pourrais commencer par une ville où il n’y a pas trop de choses incontournables à voir genre une ville qui ne soit pas une capitale et qui ne soit pas très grande finalement pour avoir moins de choix à faire. Merci beaucoup, je te souhaite également de belles randonnées et pourquoi pas un premier voyage solo dans une ville ! 😉
Le voyage pour moi a toujours fait partie de ma vie: mes parents travaillaient tout deux pour des compagnies aériennes, mon père ensuite avait sa propre agence de voyage, et ma mère étant Irlandais, nous avons de la famille partout partout!! Donc, le voyage pour moi, c’est très facile, car j’ai pratiquement toujours quelqu’un chez qui loger. Mon conflit, c’est de rester dans des hôtels, que je trouve très impersonnels. Je n’aime pas non plus voyager en ‘touriste’, car je sens que je perds le côté ‘real’ d’un nouveau pays, d’une nouvelle ville. En logeant chez les locaux, j’en découvre mieux la culture, la nourriture, et je vis ‘leur vie’. Evidemment, cela provient de mon enfance.
Je n’y avais jamais songé, mais je réalise que je ne pars jamais dans des endroits où je ne connais personne (à moins d’être avec d’autres personnes). Même partir aux Emirats (où je ne connais personne et ne parle pratiquement pas l’arabe) il y a six mois pour une durée d’une année, voire plus n’a pas été trop difficile, car, même si je voyageais seule, on m’attendait à l’autre bout.
Merci pour cet article qui explore bien ce sujet, et qui m’a fait prendre conscience d’une vérité que je me cachais – moi que me croyais grande aventurière…!
Coucou Patricia, merci pour ton commentaire ! C’est super cette culture du voyage dans laquelle tu as baigné. Je pense que ça prédispose, si j’y réfléchis bien mon père m’a permis de voyager très tôt et ça a dû me faire aimer les voyages. Je connais des personnes qui n’ont jamais voyagé et qui ne rêvent absolument pas de voyager car elles ignorent ce que c’est tout simplement. Bien sûr pour d’autres ce sera totalement le contraire, « il faut de tout pour faire un monde ». Oui je te comprends concernant le fait de loger chez les locaux. Eh bien moi j’aurais peur de tenter seule s’il s’agit de locaux inconnus et dans ce cas je préférerais un appart’ ou un hôtel pour me sentir plus en sécurité. En revanche, dans le cadre d’un voyage à plusieurs, volontiers ! Je pense que si tu te « croyais aventurière » c’est que tu l’es. 😉 Chacun sa définition du terme « aventure » en fonction de sa zone de confort, de ses limites, de ce que l’on souhaite se prouver à soi-même, etc. Pour certains être aventurier c’est prendre l’avion ! 🙂
Merci Anne-Claire! C’est vrai, il faut de tout pour faire un monde! Suivant comment évolue ma situation « ici » et la pandémie, j’aimerais justement beaucoup partir à l’aventure: louer une voiture, voire un 4×4, et aller me balader dans ce pays que je ne connais vraiment pas (à part les maisons privées). Mais seulement en hiver, hein! Et seulement avec un bon planning; je ne fais pratiquement jamais ça, mais dans un pays que je ne connais pas, avec une langue que je ne parle pas, c’est une nécessité!
À bientôt pour un nouvel article 🙂