(Image par Engin Akyurt de Pixabay)
Dans un précédent article je vous racontais comment j’avais (presque) tout quitté pour voyager au long cours en 2018 avec mon copain et mon chat. Eh bien voici la suite !
Tout s’est passé à peu près comme prévu pendant les mois qui ont précédé le jour J : j’ai préparé le déménagement pendant plusieurs semaines ; j’ai quitté ma ville en covoit’ avec mon chat direction la région où vivent nos proches pour passer les dernières semaines avec eux ; mon copain a fait le déménagement à proprement dit avec des proches, ça a failli bien se passer à deux trois choses près, on a réservé un camion trop petit donc on a dû laisser des affaires (no comment…) et on n’avait pas si bien préparé que ça le déménagement (ah les rideaux il faut aussi les décrocher et les ranger ? Ah bon…) ; on a réussi à fermer nos bagages après plusieurs jours de choix cornéliens (je prends un ou deux masques de nuit ? Si on part un an, j’aurai bien besoin de deux crèmes pour le corps, non ?) et d’assemblage de legos ; j’ai donné un petit traitement à mon chat plusieurs jours avant pour qu’elle soit un peu plus détendue le jour J ; j’aurais mieux fait d’en prendre un moi aussi au lieu d’aller vomir tout mon plat après avoir mangé dans un resto raffiné deux jours avant, bref je m’égare.
Le jour J j’étais hyper stressée ! Ce qui me stressait le plus était en lien avec mon chat. Ce qui ne nous a pas facilité la tâche c’est que quelques mois plus tôt, lors d’une visite de contrôle chez le vétérinaire, mon chat a développé une peur intense d’être emmenée chez le vétérinaire alors qu’avant c’était un jeu d’enfant. Avant, je prenais mon chat dans les bras et hop je la mettais dans sa boîte de transport, tout simplement. Je n’aimais pas aller chez le véto mais ça se passait plutôt bien. Le plus dur était l’attente car elle se mettait à miauler et je ne savais pas trop quoi faire. Mais c’était tout. Puis, cette visite chez le véto a eu lieu. Mon copain y est allé seul contrairement à d’habitude car je ne pouvais pas m’y rendre. Et lorsque le véto a voulu mettre le thermomètre pour prendre la température de mon chat, tout a basculé. Elle a fait des bruits peu amicaux pour la première fois. Et à partir de là, il n’était plus question de la mettre dans sa boîte de transport ! Désormais, il fallait la tenir à deux et prier pour qu’elle baisse sa garde à un moment ou à un autre afin qu’on puisse la mettre dans sa boîte. Elle reproduisait son nouveau bruit mais cette fois-ci contre nous. Elle mettait ses quatre pattes de chaque côté de l’entrée de la boîte pour qu’on galère bien. On a failli rater un covoiturage à cause de ça ! Une catastrophe. Juste avant le voyage !
J’avais peur qu’elle fasse pareil le jour J. Je crois que ce qui a joué en notre faveur c’est qu’elle n’était pas encore bien réveillée à ce moment-là. Donc en deux temps trois mouvements elle était dans son sac de transport (pas possible de faire le truc avec les pattes avec ce sac, ouf !). Et une étape de franchie, une ! Ensuite, on a chargé nos bagages dans la voiture et direction l’aéroport à 1h30 de route. Mon copain ne voulait pas qu’on mette le harnais à notre chat avant le trajet en voiture… Résultat on s’est retrouvés à lui mettre son harnais dans la voiture sur le parking de l’aéroport. Quel stress ! En plus, mon chat déteste ça. La pauvre. On arrive à l’aéroport. On dit au revoir. Et ça y est, nous y sommes ! Mélange d’excitation et d’appréhension. A la sécurité, on nous dit qu’on peut faire passer notre chat au même endroit que les bagages cabines, alors on le fait. On se dit, ouf on n’a pas eu à la sortir de son sac et à la prendre dans nos bras pour passer la sécurité ! (On comprendra plus tard que non ce n’est pas sans risque de faire ça et que les Français passent pour des débiles auprès des Danois). Mon copain se fait contrôler plus longtemps à cause… des boîtes de conserve pour notre chat, ça semblait suspect ! Enfin, on est dans l’avion. Quand je vois la tête de mon chat je me demande dans quoi on l’embarque !
Quelques heures plus tard, on atterrit à Stockholm ! On récupère nos bagages et on réserve un Uber. Quand on raconte notre projet au chauffeur et qu’il nous répond qu’on ne trouvera jamais de logement abordable à Stockholm, on commence à se poser des questions. Ça nous casse un peu le truc mais le trajet se passe bien, on échange avec le chauffeur, il nous donne un contact pour trouver un appartement en banlieue, il nous donne son numéro. C’est cool ! On avait réservé un appartement Airbnb dans le centre de Stockholm pour deux semaines. Quand j’y repense, ce n’était pas méga préparé comme voyage. Une amie de notre hôte Airbnb devait nous retrouver devant l’immeuble pour nous donner les clés et nous faire visiter l’appartement. Tout s’est bien passé et une fois qu’on a rassuré notre chat et sorti tout ce qui fallait nous sommes allés faire un tour. Nous connaissions déjà Stockholm pour y être allés une semaine en décembre 2014. Là, on était en juillet 2018. J’avais choisi cette période pour qu’on profite de l’été là-bas. Le premier jour on est sortis en gilet. Je me suis dit, ah, c’est plutôt des températures printanières. J’étais un peu déçue. Pas grave, j’étais contente de revenir dans cette ville que j’avais adorée.
En redécouvrant la ville, j’ai ressenti à la fois de la joie et de la peur, j’essayais de me projeter dans un bout de vie ici avec un emploi et un appart’. Comme on savait qu’on devrait sûrement travailler dans la restauration je m’imaginais dans un des restos qu’on longeait sur le port. Ça faisait bizarre. On n’était pas là en mode touristes comme avant. C’était le début d’une aventure dont j’ignorais tout. On s’est retrouvés dans un fast-food Max, avec nos menus végé qui coûtent un bras, à regarder les passants et je m’interrogeais… Le lendemain, je pensais qu’on allait faire des démarches : emploi, appartement mais mon copain m’a proposé qu’on profite des premiers jours pour (re)visiter la ville. C’était super ! Et finalement l’été était bien présent ! Trop présent même ! C’était la canicule (ah bon, en Suède ?!). On se liquéfiait dans les rues. On mourait encore plus de chaud dans l’appartement pas équipé pour de telles températures avec notre petit ventilo et les plaques de froid qu’on prenait dans le congélateur pour pouvoir s’endormir. Je voulais vivre un été typique moi ! Pas un été comme dans la ville où j’étais juste avant en France ! Et nous, qui narguions nos potes en disant qu’on allait avoir un été doux, contrairement à eux. Pff.
On a commencé nos recherches d’appart. Tout se passait sur Internet. Et il n’y avait rien ! Ou presque. En fait, il n’y avait que des locations d’un mois maximum. C’est dû au système immobilier particulier en Suède où la sous-location est très répandue. En fait, on pouvait juste louer des appart’ pour de courtes durées. C’étaient les appart’ des Stockholmois partis en vacances. On nous avait dit qu’on pouvait se faire pirater notre compte « blocket » (c’est comme Leboncoin en Suède) alors j’ai créé une adresse mail exprès. Et, quelques jours après, ça n’a pas loupé, je me suis fait hacker mon compte. De toutes façons je n’avais échangé qu’avec un propriétaire (ou locataire) qui était méfiant par rapport à notre chat. Mais c’était la goutte d’eau. En fait, la perspective c’était : galérer à changer d’appart’ tous les mois. Et les prix des appart, ah les prix… 1400€/mois pour un studio. Ah ?? On s’était renseignés en amont mais on tablait plutôt sur un loyer de 900€/mois grand max et déjà c’était beaucoup plus qu’en France et on faisait exploser le budget. On s’est vite découragés. Ça a peut-être été notre tort.
Voyant qu’il ne nous restait plus que quelques jours de location Airbnb et imaginant qu’on allait probablement prolonger notre séjour à Stockholm à la condition de payer minimum 1000€/mois de loyer pour peut-être ne pas trouver d’emploi avant des mois ou jamais, on a pris peur. Toutes nos économies allaient probablement partir en fumée. « Juste » pour essayer de trouver un emploi à Stockholm. Et on savait que la Norvège était encore plus coûteuse. Donc on a décidé qu’on allait uniquement voyager et non travailler + voyager. Et qu’on rentrerait quand nos économies auraient fondu. Oui, on a hyper mal préparé notre voyage en fait. On a fait quelques recherches, on a cru qu’on trouverait facilement un appart’, au prix qui nous conviendrait, que le job suivrait et qu’on arriverait à faire ça dans 4 pays. Mais oui !!! J’avoue que j’étais contente de cette perspective 100% voyage. Juste voyager sans travailler ? arf, ça me va ! Moins pour le côté flemme car je ne suis pas fainéante. Mais parce que j’avais conscience que notre plan A (travail + voyage pendant les vacances et les weekends) supposait voyager moins souvent et facilement que le plan B. Travailler dans n’importe quoi m’emballait moyen. Et laisser mon chat à des inconnus ne semblait pas être l’idée du siècle non plus. Car, petite précision, notre projet initial n’était absolument pas de faire voyager notre chat autant que nous. Il s’agissait de trouver un point fixe basé dans chacun des 4 pays (Suède, Norvège, Danemark et Finlande) et de laisser notre chat dans l’appartement quelques jours par ci par là en demandant à « quelqu’un » de passer la nourrir et de lui tenir un peu compagnie. Quand je l’écris je me demande bien comment j’ai pu penser que c’était faisable ! Ça y est, plan B 100% voyage validé ! Ouf, au revoir le stress des recherches d’appart’ et d’emploi à Stockholm !
Du coup, on a continué à visiter la ville tranquillou et on a découvert plein de nouvelles choses. Comme quoi, plusieurs semaines dans une capitale ce n’est pas de trop. Il ne nous restait plus qu’à choisir la prochaine destination et à réserver le logement et le transport ! Cool ! Ni une ni deux, on se rend à l’office de tourisme pour recueillir les précieux conseils des agents sur les destinations incontournables en Suède. On comptait remonter un peu.
Mais là les éléments se sont ligués contre nous : il y avait des incendies en Suède. Ah, mais, euh, nooon ?! OK… On regarde les infos, on guette le truc. Finalement, on prolonge notre Airbnb, une fois, deux fois… Puis, à un moment donné ce n’était plus possible de prolonger car notre hôte rentrait de son voyage. Les incendies se sont un peu calmés. Donc go ! On a décidé d’aller dans le centre de la Suède. On se met à chercher un appart’ sur Airbnb. On galère tellement qu’on cherche limite partout en Suède. On ne trouve pas car 1/ c’est l’été et tout est réservé 2/ il y a très peu d’hôtes qui acceptent les animaux de compagnie 3/ il y a bien des taudis ou des logements sans salle de bain au fin fond des bois mais non merci. On s’est demandé si on n’allait pas devoir rentrer en France. Après trois semaines de voyage… Mais c’était inenvisageable ! On n’avait quand même pas « tout quitté » pour trois semaines ? On dit que le ridicule ne tue pas mais il y a des limites ! Ne pas savoir quelle serait la prochaine étape quelques jours avant de quitter notre location Airbnb actuelle me stressait énormément. Mon copain pas du tout, il me disait qu’au pire on mettrait plus cher que voulu et comme ça c’était sûr qu’on trouverait. Du coup dans nos recherches Airbnb on sélectionnait « toute la Suède ». On affinait en choisissant des villes précises car on n’était pas sûrs des résultats. On a essayé sans le filtre « animaux de compagnie » et là on obtenait 90% de logements en plus. Hum hum. C’était rageant. J’ai quand même essayé de contacter des hôtes qui n’acceptaient pas les animaux mais ça ne servait à rien car souvent ils ne le faisaient pas à cause de problèmes d’allergies aux chats ou par peur de se faire saccager leur appartement.
Finalement, j’ai trouvé un appartement dans une région qui nous intéressait, dans la ville d’Östersund. Comme les dates ne coïncidaient pas avec la fin de notre location actuelle on a dû chercher un autre appartement Airbnb vers Stockholm. Il n’y avait rien dans Stockholm donc on s’est retrouvés en banlieue à Sundbyberg pour trois ou quatre nuits. Ce n’était qu’à quelques stations de métro de Stockholm (heureusement parce qu’en quittant le premier appart’ je me suis rendu compte, après avoir laissé les clés à l’intérieur et claqué la porte, que j’avais oublié les affaires de mon chat à l’intérieur !) donc on a pu continuer à visiter. On a rencontré ce problème de logement pendant 2 mois environ ! Pour moi c’était une énorme source de stress. On passait toutes nos soirées à chercher et moi… à stresser.
C’était tellement compliqué qu’au final on n’a pas pu séjourner dans plus de deux endroits en Suède. C’est fou ! Alors, une fois à Östersund, on a décidé que l’étape suivante serait la Norvège, (bien) plus rapidement que prévu donc. Mais là toujours le même souci ! A la fin de notre séjour à Östersund, on pensait avoir trouvé un logement plutôt abordable à Trondheim mais on a eu un faux plan de la part de l’hôte. Finalement, on a dû mettre beaucoup plus d’argent dans un autre logement qui n’était pas mieux ! J’étais contente car j’avais trouvé un appartement dans la foulée dans la ville étape suivante alors on était soulagés pour « quelques temps ». Pourtant, j’ai cru qu’on ne trouverait jamais ! On s’était dit il faudrait quand même découvrir la capitale de la Norvège. Mais zéro logement dispo ! Alors, un soir, j’ai enlevé le filtre « animaux de compagnie » et je suis tombée sur une annonce qui en fait les acceptait mais qui n’apparaissait pas quand je mettais le filtre. Un super appart’ en plus ! Je n’y croyais pas. Je devenais méfiante. Je me disais qu’on allait encore avoir un faux plan. Mais non pas du tout ! Et en vrai, il était très beau ! Un de mes préférés. 😊 A un prix abordable en plus. Mais, évidemment, pas du tout dans le centre. Je crois que le stress le plus intense c’était à Oslo, justement, car quelques jours avant notre départ, on était bloqués. A nouveau. Mais encore plus au dernier moment que d’habitude. On ne savait plus où aller. Il y avait tellement peu d’offres qu’on ne pouvait ni rester en Norvège ni retourner en Suède. Bon… J’ai toujours voulu aller à Copenhague donc on a décidé d’y aller, plus tôt que prévu. Finalement après des soirées de recherches stressantes on a fini par trouver deux appartements, à un prix excessif. On en a réservé un. Mais juste après on a failli ne pas pouvoir se rendre à Copenhague et donc perdre l’argent de la réservation (souvent, quand on réserve un appartement au dernier moment sur Airbnb, il n’y a plus de possibilité de remboursement). J’ai vécu un stress intense, c’était horrible ! La cause c’était qu’on n’avait pas encore réservé notre transport pour aller à Copenhague car, évidemment, ça ne pouvait que se faire au dernier moment du coup. Je ne sais plus pour quelle raison on n’a pas réservé les billets par Internet, préférant le faire à la gare. Arrivés à la gare, plus aucun billet disponible alors que quelques heures avant sur Internet il en restait. Les autres solutions de transport n’acceptaient pas les animaux. Je me suis décomposée. J’ai espéré que mon copain trouve une solution, il allait en trouver une, il le fallait (j’ai énormément compté sur lui pendant ce voyage car je n’étais pas à l’aise : je ne pouvais pas porter plusieurs bagages à cause de mon petit gabarit, je ne pouvais pas prendre mon chat dans mes bras pour passer la sécurité à l’aéroport car j’avais trop peur qu’elle s’échappe, je nous dirigeais que rarement dans les endroits qu’on visitait car j’ai un sens de l’orientation pourri et je m’énerve, ça me gâche tout mon plaisir, donc j’ai été un vrai boulet ! J’avoue… D’ailleurs, on s’est pas mal disputés à ce sujet !). Et là, mon copain a eu une idée ! Il avait toujours la page Internet sur son portable avec les places qu’on devait réserver et il a essayé de réserver quand même et… ça a fonctionné !!! Quelle frayeur ! J’ai cru qu’on allait perdre près de 1000€ pour une connerie de transport ! Ouf !
A Copenhague, on a évidemment été bloqués, encore. On n’avait aucun itinéraire programmé pour ce voyage. On souhaitait éviter de se déplacer en avion pour diverses raisons. Du coup, on prenait le train mais avec un chat il ne faut pas que ça dure trop longtemps, normal. Depuis Stockholm et ce jusqu’à Copenhague on a pris le train en essayant de ne pas dépasser 6-7h de trajet, ce qui était déjà énorme. Après Copenhague on ne savait pas vraiment où aller car ce n’était plus un « voyage dans les pays scandinaves » si on ne retournait pas en Norvège ou en Suède et, pour aller en Finlande, il aurait fallu prendre un avion et surtout cela signifiait la fin de notre voyage trop rapidement. Mais mon copain, dès le début, souhaitait aller dans les pays baltes. Bon ok, pourquoi pas. L’itinéraire est donc devenu : avancer jusqu’aux pays baltes et finir par la Finlande ! Donc on a cherché des logements en Allemagne, en vain. Un matin mon copain, stressé pour une fois, a téléphoné à une compagnie aérienne et nous a pris des billets pour… Prague ! Quelques années auparavant on souhaitait y aller puis, le côté ultra touristique nous avait refroidis au point que ce n’était plus dans nos projets mais là l’occasion se présentait alors ok, on y va ! On a trouvé facilement un logement, ouf !
A partir de là, il y avait beaucoup plus d’offres de logements car c’était le mois de septembre et, en plus, ils étaient moins chers car les pays que nous nous apprêtions à visiter étaient beaucoup plus abordables pour des Français que les pays scandinaves qui sont très chers. Pendant notre séjour à Prague on a vraiment failli rentrer en France à cause d’un souci de santé de mon copain. Comme là-bas ils parlent peu anglais et sont globalement aimables comme des portes de prison mon copain n’osait pas trop demander un avis médical et d’après ce qu’il lisait sur Internet son problème nécessitait de rentrer en France. On a vécu plusieurs jours de déprime. On n’avait même plus envie de visiter. On était dégoûtés. On achetait des souvenirs en mode « c’est la fin ». J’étais vraiment très triste. Mon copain me disait qu’une fois rétabli, on repartirait. Mouais. On regardait les billets d’avion pour la France. Il a essayé de voir un médecin mais le rendez-vous ne pouvait pas avoir lieu avant plusieurs jours. « Heureusement » les billets pour rentrer coûtaient super cher alors on a un peu attendu. J’insistais pour qu’il aille à l’hôpital en lui disant qu’il n’était pas sûr de ce qu’il avait même s’il semblait l’être. On s’est rendus à l’hôpital, finalement. On s’est perdus à l’intérieur ! La secrétaire, qui parlait très mal anglais, nous a indiqué un numéro d’étage et une lettre de service. On s’y est rendus mais il n’y avait pas le service en question (on traduisait sur Google traduction les inscriptions tchèques). Mais, à partir de là, on ne savait plus comment retourner à l’accueil car on ne comprenait rien à leur langue et on ne se souvenait plus de ce qu’on avait parcouru. On est tombés sur des touristes perdus également qui eux se souvenaient du trajet pour retourner à l’accueil. Ouf ! On a demandé une seconde fois à la femme de l’accueil où se trouvait le service qu’on cherchait, elle était énervée, pas sympa et cette fois-ci elle nous a répondu une autre lettre ou un autre chiffre je ne sais plus ! Elle avait clairement du mal avec l’anglais. On a fini par trouver. Et à partir de là nickel il y avait un service pour les étrangers et quelqu’un parlait français. Mais ensuite il a fallu se rendre ailleurs, remplir un papier, c’était spécial, les secrétaires n’étaient pas sympas, on ne comprenait trop rien. Enfin, mon copain a été accueilli par un médecin et en fait ce qu’il avait ne nécessitait pas de rentrer en France mais de prendre un traitement qu’il pouvait se procurer ici et gratuitement ! Vive la carte européenne d’assurance maladie ! Dire qu’avant j’étais totalement ignorante sur le sujet et ne la demandais jamais quand je partais à l’étranger, n’importe quoi ! Donc le voyage pouvait se poursuivre, ouf ! J’étais tellement contente ! 😊
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Quelles aventures Anne-Claire!!! Je me réjouis de lire la suite!
Merci Patricia ! Je vais faire plus de deux parties je pense finalement !