(Image par Jill Wellington de Pixabay)
Après un article sur comment voyager depuis son canapé pendant le confinement, il était logique qu’ensuite j’en écrive un sur le développement personnel pendant le confinement. Enfin, peut-être que je vous en concocterai un sur la consommation éthique et responsable pendant le confinement et j’aurai abordé mes trois sujets préférés en lien avec cette période inédite que nous vivons actuellement. Je me suis demandé si cela valait toujours le coup que je le fasse à l’approche du déconfinement mais je pense que oui car malheureusement il sera toujours question de confinement pour certaines personnes et le déconfinement sera vraiment très progressif.
Cette pause dans nos vies est propice à l’introspection et à la prise de recul. Encore faut-il le vouloir, évidemment. Et encore faut-il que cette pause ne soit pas trop douloureuse à vivre et auquel cas cela ne serait pas le bon moment. Mais si vous pensez que cela peut être une opportunité pour vous y mettre, alors voici 6 pistes de développement personnel à explorer pendant le confinement ! Je les ai choisies car à mon sens elles constituent à la fois les bases du développement personnel et permettent une réflexion complète sur la vie que l’on veut. Aussi, certaines d’entre elles peuvent même nous permettre de bien traverser cette période difficile que nous vivons.
Petite précision, je n’ai pas la prétention de m’y connaître en développement personnel. J’adore, c’est vrai. Depuis 2012 je me renseigne beaucoup sur le sujet pour m’améliorer. Mais le fait est que malgré la théorie ingurgitée, je suis encore novice. En effet, la volonté d’atteindre un certain état d’esprit, une certaine sagesse est bien présente mais j’en suis encore loin. De plus, je n’ai pas de prédispositions comme certains qui seraient par exemple de nature optimiste ou zen.
Mon but dans cet article est de vous présenter ces pistes de façon subjective. Je ne chercherai pas à vous retracer l’histoire de ces pratiques, ni à vous expliquer les mécanismes en jeu ou encore à vous prouver leurs bienfaits. Il y a tout un tas d’articles, ouvrages et vidéos qui répondent très bien à ces questions. Je vous invite à vous les procurer si cela vous intéresse. Je laisse tout ça pour les spécialistes. 😊
Bon, et si on commençait maintenant ?
1/ Faire un point sur sa vie
La première chose pour savoir ce que l’on veut vraiment dans sa vie c’est de faire un point sur sa vie ! Parce que peut-être que vous l’avez déjà votre vie idéale et si c’est le cas c’est super mais peut-être qu’au contraire vous en êtes très loin sans en avoir conscience et dans ce cas un bilan s’impose. Lorsqu’on se lance dans le développement personnel c’est souvent parce qu’il y a des choses que l’on voudrait améliorer dans sa vie. Faire un état des lieux permet de savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus dans sa vie et nous aidera donc à choisir dans quelle direction nous souhaitons aller.
Niveau de satisfaction
Répondre aux questions suivantes va nous aider à dresser une première ébauche en déterminant notre niveau de satisfaction :
Comment est-ce que je me sens en ce moment ? Suis-je heureux, triste, contrarié(e), énervé(e), content(e), démotivé(e), anxieux, déçu(e), enthousiaste, zen, perturbé(e), jaloux, etc. ? Qu’est-ce qui dans ma vie actuelle provoque ces émotions en moi ? Plus on ira dans les détails plus on comprendra ce qui est à changer dans notre vie. Suis-je content(e) de retrouver bientôt ma vie d’avant le confinement ou pas du tout ? Pourquoi ?
Dans quelles circonstances précisément est-ce que je me sens aligné(e) dans ma vie et dans quelles circonstances je ne le suis pas du tout ? Le travail est plus difficile à effectuer en cette période car il serait bon de répondre à ces questions en vous basant surtout sur votre vie d’avant le confinement car c’est la vie que vous allez retrouver dans quelques temps tandis que la vie pendant le confinement et la vie pendant le déconfinement sont temporaires.
Hygiène de vie
Comment est mon sommeil ? Est-ce que je m’endors facilement ? Est-ce que je me réveille dans la nuit ? Est-ce que mon sommeil est réparateur ? Est-ce que je suis souvent fatigué(e) ?
Est-ce que mon alimentation est suffisamment variée et équilibrée ?
Est-ce que je pratique un sport régulier et bouge suffisamment au quotidien ?
Environnement
Est-ce que je me plais dans la ville où je vis et dans le logement où j’habite ? Si non, pourquoi ?
Relations avec les autres
Dans quelles situations est-ce que j’aime être entouré(e) ? Dans quelles circonstances est-ce que j’aime être seul(e) ?
Qu’en est-il des autres par rapport à mon bien-être ? Sont-ils un frein ou y contribuent-ils ? Bien sûr, on peut nuancer la réponse car c’est rarement tout blanc ou tout noir.
Quelle est mon attitude vis-à-vis des autres ? Suis-je serviable, gentil(le), altruiste ou pas du tout ?
L’amour fait-il partie de mes valeurs ? Si oui, cette valeur occupe-t-elle une place qui me convient dans ma vie en ce moment ?
Comment sont mes relations amicales ? Sont-elles satisfaisantes ? Est-ce que je me sens bien entouré(e) par mes amis ? Suis-je totalement moi-même en leur présence ? Est-ce que je me sens bien en leur compagnie ? Est-ce que j’arrive à me confier à eux ? Est-ce que je me sens en confiance ?
Si en couple : est-ce que je me sens bien dans mon couple ? Quels sont les points positifs et les points négatifs ? Qu’est-ce que je recherche dans une relation amoureuse ? Quelles sont les choses dont je ne veux plus ?
Si pas en couple : comment me suis-je senti(e) par le passé en vivant en couple ? Quelle a été la raison de la rupture ? Qu’est-ce que je recherche dans une relation amoureuse ? Quelles sont les choses dont je ne veux plus ?
Si parent : comment se passent mes relations avec mes enfants ? Quelles sont les situations dans lesquelles je ressens des émotions positives ? Dans quelles circonstances est-ce que je ressens des émotions négatives ?
Travail
Est-ce que j’aime l’emploi que j’occupe actuellement ? Comment sont mes relations avec mes collègues et collaborateurs ?
Bien-être
Est-ce que je me sens stressé(e) ou anxieux ? Si oui, dans quelles situations ?
Est-ce que je pratique une activité relaxante ?
Est-ce que je sais comment me déstresser ?
Est-ce que je prends du temps pour moi ?
Est-ce que je me sens débordé(e) ou est-ce que je trouve que j’ai assez de temps pour réaliser toutes mes activités et tâches quotidiennes ainsi que pour me détendre ?
Etat d’esprit
Qu’en est-il de mon état d’esprit ? Suis-je plutôt optimiste ou pessimiste ?
Est-ce que je suis quelqu’un qui m’adapte facilement au changement ?
Est-ce que j’arrive à être dans l’instant présent ou est-ce que je suis souvent dans le mental ?
Est-ce que j’ai confiance en moi ? Dans quelles circonstances ai-je confiance en moi et dans quelles situations je n’ai, au contraire, pas confiance en moi ?
2/ Partir à la découverte de soi
Deuxième chose à découvrir une fois cet état des lieux terminé : soi ! Est-ce que je me connais bien finalement ? Quelles sont mes valeurs ? Quels sont mes talents ? Qu’est-ce que j’aime faire dans la vie ? Quelle serait ma vie idéale ?
D’abord, je vous propose de réaliser ce test de personnalité reconnu. Il faut répondre le plus spontanément possible pour que ce soit le plus juste possible. J’ai fait ce test deux fois à des périodes différentes de ma vie et j’ai obtenu le même résultat les deux fois. En ce qui me concerne, je trouve que le résultat me correspond totalement. Une fois le test fait, je vous invite à lire tout le détail sur votre personnalité : en couple, avec vos enfants, dans le monde du travail, etc.
Quelles sont mes valeurs ?
Les valeurs c’est ce sans quoi nous ne pouvons pas vivre, c’est ce pour quoi on serait prêt à se battre, c’est ce qui nous prend aux tripes, c’est finalement ce en fonction de quoi nous devons agir si nous souhaitons être alignés, en accord avec nous-mêmes.
L’un des exercices de développement personnel permettant d’identifier ses valeurs consiste à lire une liste de valeurs et à procéder par élimination jusqu’à trouver nos 10 valeurs principales.
Une fois nos 10 valeurs essentielles repérées, demandons-nous : est-ce que ces valeurs sont bien présentes dans ma vie ? Quel est le petit pas que je pourrais faire pour m’en rapprocher ? Ensuite, essayons de faire de ce petit pas une nouvelle habitude. Une fois cette habitude acquise, on peut choisir une autre action à intégrer dans son quotidien, et ainsi de suite.
Quels sont mes talents ?
Nos talents ce sont nos aptitudes. Ce sont ces choses pour lesquelles nous sommes doués et que l’on aime faire/être (il ne s’agit pas que d’activités). Pour les découvrir, prenez un stylo et un carnet et interrogez-vous : dans quels domaines ai-je des facilités ? Quelles sont les choses que je fais facilement et que je prends plaisir à faire ? Lorsqu’enfant je m’occupais par moi-même, vers quelles activités est-ce que je me tournais et durant lesquelles je ne voyais pas le temps passer ? Par exemple, en ce qui me concerne, lorsque j’étais petite je dessinais et faisais des loisirs créatifs, entre autres. Si vous n’y arrivez pas, demandez à des personnes de votre entourage quels sont vos talents selon elles. Vous pouvez également réaliser des petits exercices qui vous y aideront : sur les intelligences et sur les forces de caractère. Comme pour les valeurs, il s’agira, à partir de listes d’intelligences et de forces de caractère, de trouver celles qui vous correspondent. Il existe également des tests très utiles.
Maintenant que vous avez trouvé vos talents, action ! Comment pourriez-vous les utiliser davantage dans votre vie quotidienne ? Notez le petit pas que vous pourriez faire dès maintenant en ce sens et faites-le ! 😉
Rédiger sa bucket list
C’est l’un des outils de développement personnel que je préfère. Ça me booste tellement ! La bucket list, je vous en parlais ici, il s’agit de la liste des choses que vous voulez faire avant de mourir. Ça sonne un peu morbide dit comme ça mais ça a le mérite d’être percutant. Le but est de lister toutes les choses que l’on aimerait avoir faites dans sa vie pour n’avoir aucun regret. Il est nécessaire de bien y réfléchir avant de coucher les mots sur le papier et de balayer toutes les catégories possibles : voyages, carrière, activités, biens matériels, expériences, connaissances, etc. Le maître-mot c’est : no limit ! Tout est possible, absolument TOUT ! Je vous invite à lire ou relire mon article sur le sujet pour passer à l’action. Cette année, pour avancer davantage dans la réalisation des rêves de ma bucket list, j’ai décidé de piocher des items de ma bucket list générale et de rédiger ma bucket list de l’année 2020. Puis, ces dernières semaines, j’ai écrit ma bucket list spéciale confinement, créée à partir de ma bucket list de l’année 2020, vous suivez toujours ?
La visualisation
Pour savoir quelle serait notre vie idéale, la visualisation est apparemment un très bon exercice. Je dis « apparemment » parce que moi je n’y arrive pas. J’avoue que cela commence mal de vous confesser cela mais je souhaite écrire des articles en fonction de l’une de mes valeurs principales : la sincérité. 😉
Prévoyez entre 30 minutes et 1h, isolez-vous dans un endroit calme, propice à l’introspection et munissez-vous d’une feuille et d’un stylo.
Fermez les yeux et imaginez… Imaginez votre vie idéale. Imaginez que tout est possible, que vous n’avez ni de limites extérieures, ni de limites intérieures. Vous recommencez votre vie à zéro. Que se passe-t-il ? Où vous trouvez-vous ? Avec qui êtes-vous ? Quelle est votre situation personnelle ? Professionnelle ? Que faites-vous ? Que ressentez-vous ?
Notez tout ce qui vous vient à l’esprit, tout ce que vous visualisez. Ecrivez d’abord les grandes lignes puis, si possible, rentrez petit à petit dans les détails.
Si vous avez du mal, il existe des vidéos de visualisations guidées sur Youtube qui peuvent vous aider.
3/ La psychologie positive
J’ai découvert la psychologie positive en 2012 grâce au livre « 3 kifs par jour » de Florence Servan-Schreiber. C’est apparemment un outil merveilleux pour atteindre le bonheur. Oui le bonheur, carrément. Quelques années plus tard, j’ai lu « Et n’oublie pas d’être heureux » de Christophe André. La découverte de cette discipline m’a emplie de joie et d’espoir. Alors, c’est vrai, le bonheur durable existe et est accessible à Monsieur Tout le Monde ? Non ?! Ce qu’il faut savoir c’est que j’en ai bouffé de la théorie ces années-là sans vraiment passer à l’action alors rien n’a changé en moi. C’est logique en fait puisque la clé du développement personnel c’est la pratique ! Vous pouvez lire tous les livres de développement personnel que vous voulez mais rien ne se passera si vous vous contentez de les lire. Il faut agir ! Il faut tester les exercices et outils proposés dans les sources théoriques. C’est drôle parce qu’en écrivant cet article je me rends compte que dans les faits je retombe dans mes travers et, finalement, ces conseils que je vous donne je me les (re)donne aussi à moi-même !
J’ai fait des séances de sophrologie il y a quelques années et, à la fin, j’ai demandé à mon sophrologue ce qui était le plus important dans tout ce qu’on avait vu ensemble. Il m’a clairement répondu « les exercices de psychologie positive ». J’ai vraiment compris à ce moment-là que ça devait vraiment être quelque chose pour que j’en entende tellement parler !
Récemment, j’ai testé l’autosuggestion positive (Méthode Coué), entre autres exercices de développement personnel. C’est un exercice qui m’a vraiment parlé. Il s’agissait d’écrire quelles étaient mes croyances négatives. Puis, de transformer ces phrases négatives en phrases positives. Exemple de croyance négative : « Je ne serai jamais sereine et insouciante dans ma vie » / transformation en phrase positive : « Avec de la patience et de la bienveillance envers moi-même, je me dirige vers plus de sérénité et d’insouciance ».
Je vous invite vraiment à découvrir la psychologie positive si vous ne connaissez pas. Mais, ayez à l’esprit que rien ne changera juste en vous renseignant, il faut impérativement passer à l’action ! 😊
4/ La méditation
La méditation renferme de nombreux bienfaits pour la santé tant physique que mentale. C’est scientifiquement prouvé. L’idéal serait de méditer chaque jour pendant 20 minutes minimum.
J’ai découvert cette pratique en 2014 ou 2015 dans un magazine consacré à la méditation. En le lisant j’ai ressenti que quelque chose d’important pour moi se jouait dans ces pages. Genre une révélation ! Véridique ! Là vous imaginez que je vais déclarer être totalement transformée depuis ce jour, que je suis partie faire une retraite en Inde, que je médite 1h par jour avant mon petit déjeuner armée de mon banc de méditation et de mon bol tibétain… Non, pas du tout. (Par contre, j’ai vraiment un bol tibétain.) Après avoir médité une dizaine de minutes pendant plusieurs mois à l’aide de vidéos/audios de méditations guidées, j’ai un peu arrêté, puis repris et actuellement je médite 5 petites minutes par jour. Je n’arrive plus à faire davantage sans vidéo de méditation guidée. Parfois j’y consacre plus de temps grâce à une vidéo. Mais seule je le fais trop rapidement. Je ne me sens absolument pas transformée par contre. Alors que j’entends que pour beaucoup de personnes c’est le cas. Je suis frustrée. Mais. Comme je sais que c’est bon pour la santé je continue, sans rien en attendre. D’ailleurs, « ne rien attendre de la méditation » est le premier conseil que l’on donne à qui veut s’y essayer.
Mais en quoi cela consiste « méditer » ? Il s’agit de prendre quelques minutes pour soi, de s’isoler dans un endroit calme, de s’asseoir en ayant le dos droit, et de fermer les yeux (ou pas d’ailleurs). Et là on essaye de se concentrer sur sa respiration, sur le passage de l’air que l’on inspire, de l’air que l’on expire, sur la différence de température de cet air, sur ce que l’on ressent à l’intérieur de son corps. Si des pensées surviennent, ce n’est pas grave, on les regarde passer et on ne s’y attarde pas. Et on revient à sa respiration. Une autre pensée ? On la laisse passer, comme un nuage, et on se concentre à nouveau sur sa respiration. Et ainsi de suite pendant toute la durée de la séance. Si j’ai bien compris, on médite souvent en se focalisant sur sa respiration car c’est la façon la plus simple, la plus accessible de méditer. Mais on peut méditer en regardant un feu de cheminée par exemple.
Une autre possibilité est de se focaliser sur ses sensations corporelles et, dans ce cas-là, on parle de méditation « scan corporel ». Toujours dans les mêmes conditions que précédemment, on ferme les yeux et on tourne son attention sur son corps. Que se passe-t-il dans mon corps ? Comment est-ce que je me sens à ce moment-là ? D’abord, je me concentre sur mon pied gauche, le dessus du pied, le dessous du pied, le talon, puis je remonte au niveau de la cheville, du mollet, du tibia, du genou, etc. Et on passe en revue toutes les parties de son corps.
Il est également possible de méditer en tournant son attention sur les sons que l’on entend. Enfin, on peut méditer sur une thématique précise. Je n’ai pas encore testé mais j’aimerais bien.
Il existe de nombreuses vidéos de méditations guidées sur Internet. Je vous conseille les vidéos Youtube de Christophe André et, bien sûr, son livre « Méditer, jour après jour » qui permet de découvrir la méditation et de savoir dans quelles situations on peut y avoir recours pour par exemple apaiser des angoisses, une souffrance, etc.
Il existe également de nombreuses applications comme Petit BamBou et Neo Voyage Intérieur.
Méditer peut en outre aider à traverser plus sereinement cette période compliquée que nous vivons actuellement car cela réduit le stress. Même si l’on n’en ressent pas les bienfaits physiques et mentaux dans l’immédiat, il faut se dire que la méditation comporte dans tous les cas plusieurs intérêts : s’offrir un temps pour soi, se reconnecter à soi et être dans l’instant présent ce qui permet de faire une pause dans ses activités et dans le flot de pensées qui envahissent notre esprit !
5/ La gratitude
Remercier la vie pour tout ce qu’elle nous apporte de bon, remercier les personnes qui contribuent à rendre notre vie agréable est un super outil de développement personnel. J’essaye de pratiquer la gratitude depuis quelques années maintenant. J’ai découvert cet exercice grâce au livre « 3 kifs par jour » de Florence Servan-Schreiber qui est selon moi l’une des sources indispensables si l’on veut découvrir le développement personnel. L’auteur nous invite à tenir un journal de gratitudes dans lequel on écrira quotidiennement nos 3 « kifs » du jour. Cela permet de se rendre compte de tous les bons moments que l’on vit et, en cas de coup de mou, on peut s’y replonger pour retrouver le sourire. En plus, en écrivant nos trois gratitudes du jour avant de se coucher, on se replonge dans tous les petits bonheurs de notre journée et on revit certaines des émotions positives que l’on a ressenties. Il paraît que les bénéfices sont décuplés si l’on partage nos gratitudes : avec notre famille par exemple ou encore sur les réseaux sociaux. En ce qui me concerne, j’ai noirci plusieurs cahiers de mes gratitudes quotidiennes ! Je n’ai pas conscience des bienfaits que cela a sur moi mais je le fais quand même car je sais que c’est bon pour moi (d’après ce que j’ai lu donc). Le plus difficile est de m’y tenir donc quand j’ai la flemme de le faire, ce qui m’arrive en ce moment, j’essaye au moins de le faire dans ma tête, le temps de me préparer pour la nuit je passe ma journée en revue et je choisis les kifs du jour. La plupart du temps, j’en choisis plus que trois. En fait, on trouve toujours plus de trois bonnes choses que l’on a vécues dans une journée ! Pour ce qui est des journées de merde, on pourrait croire que l’on n’y arriverait pas mais en fait si, on trouve toujours, c’est fou ! Ça peut être la bonne douche chaude, le chant d’un oiseau, le pain au chocolat du goûter, la série du soir, la musique entraînante écoutée dans la voiture, le collègue qui nous a aidé sur un dossier, la voisine qui nous a parlé en souriant, etc.
En cette période de crise sanitaire très particulière je pense que c’est un super exercice pour garder le moral et se rendre compte, pour les personnes qui vivraient vraiment mal le confinement (hors souffrance extrême), que même dans cette situation compliquée on peut trouver des raisons de se réjouir, de sourire, de se sentir bien, malgré tout, si si !
6/ Aider les autres
Il est prouvé qu’aider les autres rend heureux ! Si ce n’est pas bien fait ça ! On fait le bien et on en est remercié ! Et si on y consacrait un peu (ou beaucoup !) de notre temps pendant le confinement ? Et, en ce moment, clairement, il est très facile de trouver une cause à soutenir, alors plus d’excuse, si c’est quelque chose qui résonne en vous, qui vous tente depuis un moment, ou que vous faites déjà et que vous voulez continuer, go !
Cela peut être rendre un service à un proche qui ne peut pas se déplacer, téléphoner à un membre de votre famille isolé, faire de l’aide aux devoirs à distance auprès d’un enfant pour qui la continuité scolaire est compliquée, proposer à la voisine âgée d’aller faire ses courses, aider les sans-abris, les soignants ou encore soutenir les agriculteurs.
Pour cela, vous pouvez vous rendre sur le site Internet du gouvernement appelant à la mobilisation générale des solidarités face à l’épidémie.
J’ai récemment découvert « Ré-action » de Makesense qui propose un programme d’une semaine pour agir concrètement face à l’épidémie du coronavirus ! Cela peut être un petit pas pour aider sans s’engager sur une longue durée pour ceux qui souhaiteraient tester avant ou ne le faire que de façon ponctuelle.
Vous pouvez aussi faire des choses que l’on peut faire sans situation particulière : faire un don à une association, donner les vêtements que vous ne souhaitez plus porter à une association, faire partie d’une association, donner une pièce à un sans-abri, etc. (Bon là je vous projette en mode déconfinement vous l’aurez compris !) 😊
Et vous, connaissez-vous d’autres outils de développement personnel intéressants à découvrir pendant le confinement ? Est-ce que vous avez pratiqué le développement personnel pendant cette période spéciale ? Si oui, qu’est-ce que vous avez fait ?