Road trip à moto dans le Luberon & les Alpes (partie 3) : mes incontournables dans le Luberon !

(Image par RD Law de Pixabay)

Oulala ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit sur ce road trip qui date maintenant de l’été 2021 ! Oups ! 🙃

(En plus, j’ai écrit cet article il y a presque 2 mois et je ne le publie que maintenant allez savoir pourquoi ! 🤦‍♀️ Enfin si, je sais, j’ai la flemme d’écrire des articles pour blog alors que j’adore ! C’est vraiment paradoxal… Dire que je n’ai publié que 2 articles cette année, c’est fou ! Je vais essayer de me rattraper ! En plus j’ai tellement de choses à raconter !)

Voici la 3^ème partie sur 4 ! Oui, il était temps. Comment on dit déjà ? Mieux vaut tard que jamais ? 😜

(Photo par Romain Zimmer)

Le Luberon, mes incontournables !

Pour celles et ceux qui auraient manqué les deux premiers articles sur ce road trip à moto, ils se trouvent ici et là. Je m’étais arrêtée au road trip d’une journée dans le Verdon. Que c’était beau ! C’était mi-juillet 2021. Je me rends compte que mi-juillet est pour moi synonyme de voyages ces dernières années. Vous me direz plutôt logique car les vacances d’été sont souvent synonymes de voyages. Eh bien pas forcément pour moi, quand j’étais petite ok, ado aussi, mais adulte non. Je voyageais plutôt au printemps et en hiver. Bref !

Deux jours plus tard nous sommes partis direction le Luberon ! Nous avions fait nos sacs la veille puis essayé de ne pas nous coucher trop tard pour être frais le lendemain. Ça a encore été loupé pour moi, décidément, j’avais mal dormi et manquais de sommeil. Il me semble que j’étais quand même un peu moins dans le mal que le matin du road trip dans le Verdon.

Il était annoncé des températures très élevées et on a bien remarqué oui oui ! Ce fut le road trip le plus chaud des trois, on ne cessait de suer, de ressentir qu’on était dans un four quand on se prenait l’air chaud dans le visage mais impossible de fermer la visière car c’était pire ! Et moi des fois je transpirais au niveau des chevilles c’était on ne peut plus agréable ! Sur les motos on a passé notre temps à tendre nos bras à la recherche d’un peu d’air. On s’en souviendra ! Sur le coup on est un peu énervés et plus tard ça fait des souvenirs de galères qu’on prend plaisir à se remémorer finalement !

Une fois les affaires de notre chat préparées (le dosage fait à l’avance pour les croquettes et la pâtée, les instructions laissées dans la cuisine avec le carnet de santé, etc.), nos affaires prêtes, les motos équipées, le plein fait, les pneus gonflés, nous avons roulé roulé roulé. On est partis en fin de matinée car on n’est pas des lève-tôt, on a bien roulé puis fait une pause déjeuner fort sympathique sur le bord d’une route. Bon ça va c’était un peu dans la nature en fait donc si on faisait abstraction du bruit et de la vue sur la route ça pouvait passer. On est arrivés dans l’après-midi au logement Airbnb à Fontaine-de-Vaucluse. J’avais trouvé un petit appart’ hyper mignon, moderne, en bord de Sorgue et franchement tout était comme dans la description et sur les photos. Une fois arrivés on voulait absolument tout faire sauf remonter sur les motos donc on a visité le village à pied. Je savais exactement ce qu’on allait visiter dans le Luberon car déjà je voulais y aller au mois de février mais ça ne s’était pas fait car on trouvait que c’était un peu dommage à cause du couvre-feu et de l’ensoleillement hivernal. Le lendemain, nous avons pris notre petit-déjeuner à l’Isle-sur-la-Sorgue, fait la découverte du fameux Colorado Provençal puis de Roussillon et de Gordes et le soir nous avons pu admirer l’abbaye de Sénanque. Le dernier jour, avant de rentrer, nous avons fait le Mont-Ventoux.

Fontaine-de-Vaucluse

Eh bien ce village vaut vraiment le coup d’œil ! Quelle chance on a eue de loger là-bas ! Au départ on ne comptait pas le visiter et on ne l’avait choisi que pour sa proximité avec les points d’intérêts du Luberon. Quand on a vu que c’était très mignon on a décidé d’y faire un tour et on a pu découvrir la rivière, le gouffre, le mini centre-ville, les vestiges d’un château, etc. Les petites places étaient agréables et les petits ponts surprenants. On y a passé un super séjour, on entendait la rivière et on bénéficiait de sa fraîcheur car elle était juste à côté de l’appart’. C’était plutôt touristique et il y a vraiment des boutiques et restos qui font attrape-touristes mais à part ça j’ai beaucoup aimé !

(Photo par Romain Zimmer)

Le Colorado Provençal

Si on ne s’était rien imaginé, si on n’en avait pas tant entendu parler je pense qu’on n’aurait pas été déçus. Quand on voyait des photos sur Internet on s’imaginait quelque chose de plus grand avec moins de parties dans la forêt. Moi je n’ai pas été si déçue que ça mais mon copain et son pote s’en seraient bien passés je pense. C’est ça quand on s’attend à quelque chose, quand on va dans un endroit dont tout le monde dit du bien. Ça nous l’a fait à Copenhague, j’écrirai peut-être un article sur le sujet d’ailleurs (si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me le dire en commentaire !). Moi je suis contente d’avoir découvert le Colorado Provençal, vraiment, parce que c’est quelque chose qu’on ne peut pas voir partout et que c’est très joli, il faut l’avouer ! Ce n’était pas très cher pour garer les motos. On a trouvé de la place pour se garer et le lieu à visiter n’était pas blindé de touristes. Par contre, on a eu hyper chaud, on a dû se mettre en short avant d’attaquer la promenade. On avait lu qu’il fallait bien boire et on n’a pas eu assez d’eau au final, on a un peu subi entre la soif et la chaleur, ça n’aide pas à apprécier ! Et bien sûr là-bas comme c’est un lieu hyper touristique ils se font bien plaisir sur les prix des bouteilles d’eau. On a eu la merveilleuse idée de visiter le Colorado Provençal en début d’après-midi je ne sais pour quelle raison. En tout cas si vous voulez y aller, il faut éviter certains horaires par rapport à l’affluence. Nous ça allait franchement, je me demande d’ailleurs comment c’est possible vu l’horaire. En plus je crois qu’on y était un samedi on avait fait une boulette au moment de réserver nos Airbnb du Luberon et des Alpes car je ne sais plus qui de nous s’était basé sur le calendrier d’un autre mois de l’année sans faire exprès en regardant sur son ordinateur et du coup on était en plein dans les weekend et on s’en est rendus compte une fois qu’on avait tout réservé, évidemment (sinon c’est pas drôle pardi).

Roussillon

Quand j’ai fait le planning ce n’était pas un impératif pour moi d’aller à Roussillon mais comme c’était à côté on y est allés. Les incontournables, d’après les avis que j’avais lus sur Internet, c’était le Colorado Provençal et Gordes en gros. Quelle belle surprise Roussillon ! Vous voyez, à l’inverse, quand on ne s’attend à rien on peut tellement être agréablement surpris ! C’était hyper mignon, avec ces incroyables couleurs ocres, whaou ! En plus on y a goûté une délicieuse glace à la lavande, on a trouvé un peu d’ombre, des toilettes pour moi (c’était ma mission de tous les instants !), toutes les conditions étaient réunies, il faut l’avouer !

Gordes

Que dire ? Dans le déroulement de notre journée on est arrivés à Gordes en début de soirée. Du coup, tout le monde était sur son trente-et-un pour aller au restaurant. On est donc arrivés à un moment où l’ambiance était hyper prout prout, on n’a vraiment pas aimé. On a trouvé le village mignon avec de beaux monuments mais on a vite fait le tour et il y avait une voie de circulation très passante en plein milieu. Je dirais que c’est à voir mais à un autre moment que le soir et que c’est quand même overhyped ! On a pris la photo touristique incontournable du village de loin en partant et c’est vrai que le panorama est super joli !

L’abbaye de Sénanque

On a pu la voir que de l’extérieur mais c’est un très beau bâtiment et il y avait des champs de lavande tout autour, on y a passé un bon moment de découverte. Ce n’est pas loin de Gordes donc Je vous conseille d’y passer si vous allez à Gordes.

Les champs de lavande

Mi-juillet était une période où il restait la moitié des champs de lavande ce n’était donc pas la meilleure période mais ça allait franchement. J’adorais sentir l’odeur en roulant à côté à moto. C’est vraiment l’élément du paysage qui m’a le plus dépaysée. C’est tellement beau je trouve. Par contre si vous y allez à moto, fermez la visière parce qu’il y a plein d’abeilles !

Le Mont-Ventoux

(Photo par Romain Zimmer)

On a bien galéré pour y aller entre le marché du village dont j’ai oublié le nom par lequel il fallait passer (on s’est retrouvés bloqués on a galéré à faire demi-tour avec les motos et on a dû trouver un autre chemin) et Google maps qui voulait nous faire prendre des chemins de terre impraticables mais tous ces obstacles en valaient la peine. C’était whaou ! Indescriptible en fait. Dépaysant de fou. Il faisait 32° en bas, 20° en haut (ou plus ou moins j’ai oublié). En tout cas on mourait de chaud en bas et une fois en haut on avait méga froid et en plus on s’est pris la pluie. C’est logique d’avoir froid en montant en altitude mais là la différence était impressionnante. Et le paysage, on en parle ? Je n’avais jamais rien vu de tel ! C’était magnifique et étrange à la fois ! Ça vaut clairement le détour ! On en a pris plein les mirettes !

Spécialités à goûter et souvenirs à rapporter

• La glace à la lavande
• Du savon à la lavande et à l’huile d’olive
• De la lavande à mettre dans les gâteaux

J’ai adoré ce road trip, ça m’a dépaysée alors que ça ressemble beaucoup à certains endroits près de chez moi en ce qui concerne la végétation. Ce qui m’a dépaysée c’est les champs de lavande, bien sûr tout ce que j’y ai découvert de nouveau et c’est l’aventure de ce road trip tout simplement ! Dormir ailleurs que chez soi, faire des activités différentes, découvrir de nouveaux lieux, avoir de nouvelles habitudes ça dépayse forcément. Donc oui la France dépayse, je le sais bien au fond ! Ce qui est encore plus cool c’était de savoir que ce road trip n’était que le début ! Ensuite on allait dans les Alpes, pendant plus longtemps, et ça promettait clairement d’être dépaysant x1000 !

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